Général, merci pour cette mise à jour, un an après, de votre « plan de vol ». Je confirme, s'il en était besoin, à l'attention de mes collègues, que nous sommes toujours très bien accueillis sur les bases aériennes, que l'on soit rapporteur du budget de l'armée de l'air ou pas.
Lors de mes deux dernières visites, mardi à Rochefort et jeudi à Salon-de-Provence, j'ai constaté de visu l'optimisation de la formation des aviateurs. Les smart schools ou les campus numériques restant parfois un peu ésotériques, il est intéressant de comprendre sur le terrain à quoi cela correspond et ce que cela peut apporter en termes de raccourcissement du cursus et d'attrait pour les jeunes générations. Le programme FOMEDEC permettra aussi d'optimiser et de raccourcir la formation des pilotes. Avec tout ce qui est mis en place à Salon-de-Provence et à l'école des sous-officiers de Rochefort-Saint-Agnant, l'avenir apparaît radieux.
Au regard des nombreux besoins de l'armée de l'air, on peut penser que cela suscitera de nombreuses vocations. Il est frappant de constater la diversité des métiers auxquels ces jeunes souhaitent se former. J'ai rencontré la promotion de sous-officiers entrés en formation au mois de juin. Il y a des mécaniciens pour drones, des mécaniciens pour avions de chasse, des mécaniciens pour avions de transport, des gens qui se destinent au renseignement, d'autres aux commandos. On ne peut que se féliciter de la richesse des métiers qui leur est offerte.
Pour en revenir aux besoins, j'ai consacré cette année mon rapport aux hélicos. Il vous sera bientôt présenté. Pourriez-vous préciser vos « exigences » pour le programme hélicoptère interarmées léger (HIL) ? On peine parfois à comprendre pourquoi l'armée de l'air a besoin d'une capacité de ravitaillement en vol. Pourriez-vous l'expliquer à mes collègues, d'autant que l'hélicoptère est une problématique interarmées et que d'autres rapporteurs sont concernés ? Pourriez-vous revenir sur l'obsolescence de la flotte Puma et la nécessité de recourir à la location pour assurer la transition ? Enfin, quelles possibilités s'offrent à nous pour les hélicos de transport lourd qui sont de plus en plus réclamés, notamment par nos forces spéciales ?