Je partage ce que vous dites, Monsieur le Président. Ce n'est pas une histoire d'opinion, cela s'appelle l'État, l'État républicain et le prolongement de l'État républicain quelles que soient les périodes. Ce Gouvernement est très attaché à la transparence (comme d'autres, vraisemblablement).
Je ne peux pas répondre précisément à votre question, j'ignore ce qui s'est produit par le passé. Des déménagements et des réorganisations ont eu lieu, l'organisation des archives n'était peut-être pas aussi optimisée qu'elle aurait dû l'être… je n'excuse pas ce qui s'est passé, je fais un constat factuel. Ce que je dis, c'est que lorsque nous avons pris à bras-le-corps ce sujet après votre interpellation et notamment après l'audition de M. Ferreira, directeur général de l'alimentation (DGAL) au ministère, nous avons investi de grands moyens. Nous avons consulté les archives nationales et l'ensemble des archives du ministère de l'Environnement car lorsqu'une commission d'enquête demande des archives, c'est dans toute l'acception du terme. Nous avons aussi consulté les archives de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA), nous avons interpellé l'ANSES, nous avons engagé un vrai travail pour répondre à ce que vous souhaitiez et c'est la raison pour laquelle nous avons réussi à vous remettre quasiment la totalité de ce que nous pouvions.
À mon sens, il n'y a eu aucune volonté de cacher tout cela, je ne peux même pas l'imaginer. Il y a sûrement eu un problème d'organisation d'archives, auquel nous avons essayé de mettre fin.