Cela fait partie des sujets que nous avons aujourd'hui, dans le cadre de la nouvelle politique agricole commune, avec les régions et les territoires pour voir comment réorienter le FEADER. Au début de la négociation, certaines régions voulaient avoir la totalité du second pilier de la politique agricole commune (PAC) et donc du FEADER ; l'État, le Premier Ministre n'a pas arbitré dans cette direction, car par rapport à ce que vous venez de dire, il est indispensable qu'une politique soit nationale et qu'il n'y ait pas uniquement des politiques territoriales. Il faut de la flexibilité, il faut la possibilité de faire des choses, mais dans un cadre national. Si nous laissions uniquement aux régions ou aux territoires la gestion totale du FEADER, il n'y aurait plus de coordination nationale et l'État ne pourrait plus intervenir. J'ai bien l'intention d'intervenir, même s'il faudra attendre les arbitrages du Premier Ministre et peut-être du Président dans cette direction. À titre personnel, je suis favorable à ce que cette cartographie et ces analyses soient réalisées pour les productions sensibles. Bien sûr que le petit producteur, qui représente la majorité des personnes concernées, ne doit pas être contraint de payer, faute de quoi cela ne pourra pas fonctionner et on fera l'impasse sur certains aspects, on mettra la poussière sous le tapis et on continuera comme on l'a fait depuis des années.