Dès la rentrée 2018, certains établissements ont proposé de la remédiation, en utilisant des dispositifs existants, qui sont très variables, dans leur forme et leur nature, puisqu'ils changent selon la discipline et selon les établissements. Certaines universités ont créé des outils et des méthodologies d'évaluation du type de remédiation en fonction des différentes filières et des profils des étudiants. C'est un vrai projet dont les universités se sont emparé, y compris pour des questions de recherche. En cumulé, ce sont 30,7 millions d'euros qui sont spécifiquement consacrés aux « oui-si ». En tout, 42 millions d'euros ont été mobilisés, si l'on tient compte des primes notamment accordées aux personnels. Au-delà de la création de places et du financement, c'est un effort considérable qui a été fait pour mieux accueillir les étudiants et leur donner ce dont ils ont besoin pour réussir, sans baisser le niveau d'exigence, mais en essayant de leur donner confiance en eux.