Madame la ministre, vous êtes venue il y a quelques mois à Saint-Pierre-et-Miquelon afin de donner le coup d'envoi des travaux de préfiguration d'une plateforme interdisciplinaire internationale de recherche et d'enseignement supérieur en zone subarctique (PIIRES subarctique). Elle a pour ambition de faire de l'archipel une base avancée subarctique de la recherche française. Cet outil aura pour avantage non seulement de développer la recherche dans la région, mais aussi, sur le plus long terme, de permettre à la France d'affirmer sa présence en tant que puissance de l'Arctique et renforcer sa représentation au sein du Conseil de l'Arctique. L'établissement d'un réseau d'observation dans cette région du globe est attendu par la communauté scientifique. Alors que le dossier PIIRES devrait être présenté à vos services dans les prochains mois, quelles sont vos ambitions pour le développement de la recherche française en zone arctique et subarctique et pour l'intégration de cette plateforme de recherche dans son bassin régional nord-américain ?