6 millions d'euros ont d'ores et déjà été notifiés et 10 millions d'euros supplémentaires seront attribués, sur la base des projets. Certaines universités, qui disposent de facultés de santé – médecine, pharmacie, odontologie – participeront à la création des fameuses « mineures santé », que toutes les universités pourront proposer, y compris celles qui n'ont pas de centre hospitalier universitaire (CHU). Ainsi, tous les étudiants de première année pourront démarrer leurs études de santé, quelle que soit leur université.
Dans ce domaine, un travail très important est réalisé avec les collectivités. La semaine dernière, je me suis rendue à Troyes, où une convention a été signée pour nommer des professeurs, répartis sur l'ensemble du territoire. Ceux-ci contribueront à établir un lien entre les centres hospitaliers et les centres hospitaliers universitaires, qui pourront accueillir des internes et des stagiaires.
6 millions d'euros ont donc déjà été notifiés aux établissements qui ont des facultés de santé, de manière que ces dernières préparent les cours en avance. Ce sont ensuite 10 millions d'euros qui, au travers des dialogues de gestion, permettront de relier les universités sans CHU aux universités avec CHU. Au total, 16 millions d'euros seront donc spécifiquement dédiés à la mise en place de cette réforme.