Intervention de Sandrine Mörch

Réunion du mercredi 23 octobre 2019 à 21h00
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Mörch :

Ma question, assortie d'une proposition, concerne le financement des doctorats. J'ai pu constater lorsque j'étais journaliste que nous ne nous appuyons pas assez sur les étudiants en thèse, alors que ces derniers pourraient nous donner une avance considérable. Nous sommes en effet parfois un peu en retard sur les réalités sociétales sur lesquelles nous légiférons. Serait-il possible de financer davantage des thèses d'intérêt direct, adossées aux réformes en cours ?

Je connais un étudiant qui souhaite poursuivre sa thèse sur l'enquête sociale rapide : il s'agit d'un document encore mal connu, obligatoire en comparution immédiate, et dont l'importance est amenée à croître avec la loi de programmation et de réforme pour la justice votée en février 2019. Cet exemple parmi tant d'autres illustre le fait que l'on pourrait déclencher des financements de thèse, en parallèle de l'application d'un nouveau texte de loi. Une thèse de trois ans pourrait éventuellement comprendre des rapports intermédiaires.

Plusieurs domaines sont concernés, comme les politiques sociales, éducatives, politiques, de santé ou judiciaires. L'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) pourrait constituer un partenaire judicieux. Je souhaiterais donc recueillir votre avis sur cette proposition.

Par ailleurs, j'appelle votre attention sur la menace qui pèse sur l'avenir du groupement d'intérêt public (GIP) Justice et de la mission de recherche Droit et justice, faute de financement de ses thèses.

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