Treize campus connectés ont effectivement été mis en place – à Saint-Brieuc, Redon, Bar-le-Duc, Chaumont, Montereau-Fault-Yonne, Nevers, Autun, Lons-le-Saunier, Cahors, Privas, Le Vigan, Carcassonne et Saint-Raphaël. Dans tous les cas, les projets sont coconstruits avec les municipalités car un portage local est décisif pour qu'ils fonctionnent.
Plus d'une centaine d'étudiants se sont inscrits cette année, alors que les campus ont été ouverts assez tard et que peu d'informations avaient été distribuées. Les étudiants peuvent continuer à s'inscrire, puisqu'il s'agit de formations à distance, donc qui ne sont pas contraintes par des emplois du temps particuliers.
Pour monter de tels campus, les collectivités fournissent un lieu et l'État offre une subvention d'amorçage de 50 000 euros, puis une dotation par étudiant. Nous avons reçu de nombreuses candidatures pour la rentrée prochaine. Un appel à projet sera lancé dans les prochaines semaines, pour que nous puissions étudier les dossiers. Il est notamment prévu d'ouvrir des campus connectés en outre-mer, notamment dans les territoires de l'hémisphère sud, au mois de février. Cela permettrait à ces jeunes d'entrer en études au second semestre, qui correspond pour eux au début de l'année universitaire, voire de les préparer pendant six mois à venir étudier dans les universités de l'Hexagone.