Madame Rubin, vous souhaitez donc que l'on augmente la contribution ad hoc sur les entreprises du médicament. Pour notre part, nous ne voulons pas pénaliser l'innovation, notamment dans le secteur pharmaceutique, où elle coûte très cher. Certes, des financements publics sont apportés – ils sont nécessaires et bénéficient d'ailleurs aux malades –, mais l'industrie pharmaceutique prend sa part de l'innovation et du coût qui lui est associé. En outre, en 2018, les ventes de médicaments remboursables ont baissé, après plusieurs années de croissance. Peut-être l'industrie pharmaceutique ne se porte-t-elle pas aussi bien que vous le pensez. Enfin, sur la forme, vous demandez la suppression pure et simple de l'article, ce qui est un peu dommage : si vous aviez proposé un autre taux, nous aurions pu avoir un débat. En tout état de cause, nous en aurons un au sujet des autorisations temporaires d'utilisation (ATU) des médicaments à l'hôpital, qui sont elles aussi extrêmement importantes pour l'innovation. En l'état, nous émettons un avis défavorable.