L'amendement II-CF495 est de la même veine puisqu'il tend à créer un fonds de soutien aux paysans en vue de sortir du glyphosate et, plus largement, à réduire l'usage des pesticides.
Contrairement à certains de mes collègues, je prétends que toutes les solutions existent, même si elles impliquent bien sûr un changement de notre modèle et des pratiques agricoles. Il est donc nécessaire d'accompagner nos agriculteurs dans cette voie, afin qu'ils se passent des pesticides dont ils sont les premiers prisonniers.
Ces produits leur coûtent en effet très cher. En outre, ils réduisent à néant les compétences agronomiques qu'ils ont souvent acquises au cours de longues études : de spécialistes, ils les transforment en applicateurs calendaires de pesticides.
Il est donc nécessaire à mon sens d'allouer des crédits à ce changement des pratiques agricoles.