Monsieur le rapporteur, vous mélangez quelque peu les enjeux. Une trajectoire de sortie des intrants a d'ores et déjà été définie dans notre pays, avec une réduction par deux des pesticides à l'horizon 2025.
Vous venez de citer les enveloppes budgétaires finançant cet objectif ainsi que la transition agroécologique ; encore faut-il définir l'agroécologie, ce que le ministre n'a pas encore fait.
Nous visons un objectif précis : s'affranchir d'un herbicide. Là où je ne suis pas d'accord avec notre collègue Loïc Prud'homme, c'est lorsqu'il nous faut faire face à des situations d'impasse : dans le cas de certaines techniques de culture, comme l'agriculture dite de conservation des sols, il n'est pas possible en l'état de faire autrement. C'est précisément pour aider nos agriculteurs à en sortir que je propose la création d'un fonds.