J'aurai l'occasion, en donnant mon avis sur cet amendement, de répondre également à monsieur Prud'homme. Les fermes DEPHY sont très importantes car on recherche, en leur sein, de nouveaux processus et de nouvelles manières de faire de l'agriculture. En effet, on n'a pas encore tous les éléments qui nous permettraient de nous passer du glyphosate. Dans ces fermes sont développées des recherches sur tous les types d'agriculture pour déterminer comment on pourrait répondre, au cas par cas, à la suppression des produits phytopharmaceutiques. Cet amendement avait, me semble-t-il, été adopté par notre assemblée l'année dernière. Je perçois toutefois une difficulté : il est très difficile de recruter dans ces fermes, car cela demande un investissement particulier, beaucoup de temps, de la concertation, un partage des pratiques de terrain. Théoriquement, on a des solutions, mais les pratiques de terrain sont très difficiles à appliquer. C'est au sein des fermes DEPHY que sont engagées ces concertations et ces procédures. Je suis un peu embêté : le Gouvernement me dit que ces structures sont déjà prises en compte dans la maquette budgétaire, mais je n'ai pas trouvé le montant qui leur était dévolu… Je m'en remets donc à la sagesse de la commission.