Les agriculteurs, dans plusieurs départements, nous ont déclaré qu'ils se sentaient mal-aimés, ou à tout le moins incompris par notre société. Nous devons être capables de leur apporter une réponse, avec un cap clair ; nous proposons celui de l'agro-écologie, auquel le groupe Socialistes et apparentés travaille depuis plusieurs années déjà. Ce mouvement ne doit pas s'arrêter ; pour qu'il se poursuive, encore faut-il lui en fournir des moyens, mais aussi rassurer ceux que les changements de pratiques inquiètent. Cela est à notre portée ; encore faut-il que nos agriculteurs puissent dégager des revenus, afin de s'engager dans la transition agricole et alimentaire. Ce défi se pose à notre pays, mais aussi à l'échelle européenne : rien ne sera possible uniquement en France. La PAC doit partager cette ambition en matière d'agro-écologie si nous voulons emmener les agriculteurs français vers une évolution très attendue par l'ensemble de la société.