Cet amendement a pour objet d'appeler l'attention sur le coût des partenariats public-privé (PPP). En l'espèce, nous avons fait le choix, arbitraire – le programme « Administration pénitentiaire » étant également concerné –, de proposer de transférer, du programme « Justice judiciaire » vers le programme « Accès au droit et à la justice », des crédits d'un montant de 53,3 millions, montant qui correspond, selon l'analyse qui en est faite, au surcoût des partenariats public-privé. Sachez en effet, chers collègues, que les sommes en cause dans ce type de décisions politiques, qui engagent d'ailleurs les gouvernements successifs, sont loin d'être négligeables. Ces partenariats pourraient être dénoncés, mais il faudrait, pour cela, un peu plus de volonté politique. Lorsqu'on sait que le dispositif du bracelet anti-rapprochement, par exemple, coûte 5 millions d'euros, on mesure ce que ces fichus partenariats public-privé empêchent de faire.