On a beaucoup parlé, ces derniers mois, de la nouvelle contribution du secteur aérien pour financer le développement d'infrastructures de transport. Dans le contexte favorable d'une hausse continue du transport aérien dans le monde et en Europe, le groupe Mouvement démocrate et apparentés salue le projet de budget consacré au transport aérien, qui dégage un excédent d'exploitation. L'année dernière, le sujet de préoccupation concernait les effectifs des contrôleurs aériens, dont la baisse continue a abouti à une dégradation du service rendu et une augmentation des retards. Qu'en est-il cette année ? Quels choix budgétaires ont été faits afin d'améliorer la situation ?
Dans le cadre de la LOM, fruit d'un long travail de concertation, d'échanges et de débats avec le Gouvernement, les parlementaires et l'ensemble des acteurs de la mobilité ont eu à coeur d'améliorer nos transports du quotidien. Le transport aérien, pour sa part, comporte de nombreuses particularités et n'a pas été traité avec l'ensemble des autres moyens de transport, la réflexion le concernant ayant été renvoyée aux Assises du transport aérien. Un an après, qu'en est-il ? Quels choix budgétaires ont été faits pour prendre en compte le développement et l'impact écologique de ce mode de transport ?
Cette année, mon groupe s'est fortement mobilisé dans la lutte contre les nuisances sonores. C'est un sujet particulièrement important dans le secteur aérien, car, depuis plusieurs années, les associations de riverains demandent la mise en place de nouvelles procédures d'approche des aéroports. Le projet de budget prévoit-il des moyens pour enrayer ces nuisances, devenues insupportables pour de nombreux Français ?
Enfin, des financements ont-ils été dédiés au soutien de nouveaux carburants pour faire ainsi baisser les émissions de gaz à effet de serre des avions ?