À la lecture du programme « Infrastructures et services de transport », j'ai noté que les crédits de paiement demandés en 2020 s'élèvent à 3,183 milliards d'euros, contre 3,193 milliards de crédits ouverts en 2019, soit une baisse de 0,31 %.
Alors que la mobilité durable est censée être la priorité du Gouvernement, comment expliquer que, à l'intérieur du programme, les crédits alloués au ferroviaire baissent de 0,89 %, alors que l'action consacrée aux transports collectifs connaît une hausse de plus de 80 % et celle consacrée aux fonctions supports une hausse de 60 % ? Pourrions-nous connaître le périmètre exact de ces actions ?
À l'heure où nous n'avons pas encore les conclusions du rapport de M. François Philizot sur le sort des petites lignes, cette baisse des crédits consacrés à l'action ferroviaire me paraît d'autant plus importante qu'elle aura certainement une incidence sur le fret ferroviaire.