Comme mes collègues, je regrette vivement que le ministre soit absent, alors que nous examinons une question aussi importante et sensible que le budget de l'agriculture. Nos agriculteurs souffrent beaucoup et ils méritent d'être accompagnés et aidés.
Il est évident qu'il ne faut pas réduire les fonds affectés aux chambres d'agriculture, car elles sont indispensables, notamment dans les petits départements et en milieu rural.
Le projet de loi de finances pour 2020 anticipe la possibilité d'un Brexit dur et prévoit le recrutement de 320 agents supplémentaires pour rétablir d'éventuels contrôles sanitaires aux frontières. Je trouve que c'est une bonne chose, mais je me demande pourquoi ce qu'il est possible pour le Brexit ne l'est pas pour le CETA et, demain, pour l'accord avec le Mercosur. Quels moyens prévoyez-vous pour contrôler les importations de produits agricoles, notamment les viandes bovines qui ne respectent absolument pas les normes sanitaires imposées à nos producteurs français, afin de protéger nos marchés et nos consommateurs, premièrement d'une concurrence déloyale et, deuxièmement, de produits élevés aux organismes génétiquement modifiés (OGM) et aux hormones ?