Je me souviens qu'un maire a obligé un enfant à manger du pain et à boire de l'eau, parce que ses parents n'avaient pas honoré la facture de la cantine : quelle inhumanité ! Quel lien avec l'amendement, me demanderez-vous ? L'amendement affiche des objectifs ambitieux en matière de qualité de l'alimentation dans nos cantines, mais il ne se donne aucun moyen, il n'accompagne pas les collectivités pour ce faire : c'est donc un amendement qui ne mange pas de pain !
Je soutiens cet amendement parce que certaines collectivités font le choix de proposer des tarifications solidaires afin que les enfants, quelle que soit la situation sociale de leur famille, prennent un repas équilibré à l'école. Si l'on veut atteindre les objectifs unanimes de l'Assemblée nationale en faveur de repas bio, de repas du terroir dans nos cantines, il est nécessaire d'assurer un accompagnement des communes. Sinon, ce ne serait qu'une déclaration d'intention dépourvue de moyens, ne permettant pas d'atteindre les objectifs fixés par le législateur.