J'appelle le rapporteur spécial et le Gouvernement à ne pas réduire leurs réponses à des slogans du genre : « Vous avez peur de la science ». Les questions que j'ai posées sont légitimes, et j'ai bien précisé qu'il s'agissait d'un amendement d'appel, comme le sont d'ailleurs ceux que je défends maintenant.
S'il est évident que la recherche sur d'autres sources d'énergie est une priorité au regard des enjeux climatiques que nous connaissons – à Béziers, compte tenu des récents événements, nous parlons en connaissance de cause – , il convient de ne pas se tromper de cible, notamment avec l'énergie éolienne. Déjà, l'année dernière, deux défenseurs de notre patrimoine et de nos paysages, Pierre Dumont et Denis de Kergorlay, avaient tiré le signal d'alarme sur une politique qui voudrait faire de l'éolien la voie idéale vers une énergie propre et abondante. Tous deux sont très clairs : le prix à payer est exorbitant, car il implique de fragiliser à la fois notre culture, notre santé, nos finances publiques et même notre environnement.
Forts de ce constat, nous devons revenir à une politique plus responsable qui encourage la recherche vers des énergies véritablement propres et protectrices de notre planète.