Madame la députée, je perçois votre amendement comme une manière supplémentaire d'interpeller le Gouvernement et d'instruire le procès de Parcoursup et du plan étudiants, mais sans pour autant faire valoir le moindre argument. Vous accusez le Gouvernement de n'avoir pas augmenté le nombre de places : c'est faux ! Nous avons créé 38 000 places supplémentaires, dont 16 000 rien qu'en 2019. Nous avons également supprimé le tirage au sort à l'entrée de l'université, créé 3 000 places en IUT, 6 478 en STAPS, 4 767 en droit, 4 422 en économie-gestion, 2 385 en psychologie et 2 464 en PACES. Ce sont des données concrètes !
Vous dites également que Parcoursup empêche la démocratisation de l'accès à l'enseignement supérieur : cela me semble un peu court. Ne serait-ce qu'en considérant l'Île-de-France comme une seule académie, nous avons donné à chaque lycéen francilien la possibilité de demander toutes les formations qu'il souhaite à Paris, Versailles ou Créteil. Là encore, les résultats sont concrets : le nombre de lycéens de Créteil ayant eu une proposition de formation dans un établissement parisien a augmenté de 6,7 %, et ce chiffre monte jusqu'à 11 % pour des lycéens de Versailles ; plus de lycéens parisiens ont également reçu des propositions de formation à Créteil ou à Versailles.