D'abord, nous avons besoin de créer du lien et d'établir un partenariat entre le monde académique et le monde de l'entreprise pour soutenir l'innovation de rupture. Nous ne sommes plus dans un monde dans lequel l'innovation incrémentale nous permettra de créer vingt-cinq licornes. Nous avons vraiment besoin d'innovation de rupture. En conséquence, madame de La Raudière, c'est vrai : les start-up que nous soutenons sont issues des laboratoires de recherche académique. Et pourquoi pas ? C'est comme cela partout dans le monde ! En revanche, il faut être très clair, il ne s'agit pas de financer la recherche académique.
Dès lors que 70 millions d'euros supplémentaires sont consacrés à la deep tech, ce n'est plus le cas des 100 millions d'euros du programme, lesquels peuvent être entièrement dirigés vers le soutien aux TPE et aux PME hors secteur de la deep tech.
Il faut regarder le budget dans sa globalité. Il y a, d'une part, 100 millions d'euros hors deep tech, et, d'autre part, ce qui relève de la deep tech, soit 70 millions d'euros supplémentaires, dont 45 millions consacrés à des aides individuelles afin de permettre le démarrage de toutes petites sociétés. Il faut avoir cela en tête. Il y a tout simplement plus d'argent pour que Bpifrance soutienne l'innovation et la création d'entreprise.