Je veux simplement rappeler que, le 3 juillet dernier, plusieurs centaines de personnes, des malades et leurs familles, ont manifesté à Paris, tout près de l'Assemblée nationale, à l'appel du mouvement Ensemble contre Lyme, pour demander la reconnaissance pleine et entière de la maladie de Lyme, la mise en place d'une politique de recherche médicale à la hauteur de l'enjeu de santé et une meilleure prise en charge des patients.
Je veux bien entendre l'argument selon lequel beaucoup est déjà fait sur le plan de la recherche, mais les patients n'en ont pas du tout l'impression, et c'est d'abord à cela qu'il faut répondre. Comme le corps médical ne s'entend ni sur les méthodes de détection ni sur le traitement de la maladie, il semble qu'on laisse les patients dans un profond désarroi et – pour le dire de manière succincte – qu'on se contente du strict minimum. Une telle réponse n'est pas à la hauteur de la France ni des attentes des malades, qui ne comprennent pas pourquoi ils sont laissés sur le bord du chemin.
Il faut donc cesser de tergiverser et donner à l'INSERM les moyens d'affronter cette maladie et d'en finir une fois pour toutes avec la polémique actuelle, pour pouvoir répondre réellement et concrètement aux besoins des malades.