Il faut instaurer la confiance entre le grand public et Parcoursup en remédiant aux difficultés techniques et fonctionnelles de la plateforme afin de la rendre plus ergonomique pour les usagers. Parcoursup est l'application web destinée au recueil, à l'enregistrement et à la gestion des voeux d'affectation des futurs étudiants de l'enseignement supérieur public. Mis en place par le ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation en 2018 dans le cadre de la loi relative à l'orientation et à la réussite des étudiants, il devait permettre d'accompagner les futurs étudiants de manière individualisée et simplifiée dans leur projet d'orientation. Cependant, depuis sa mise en service, de vives critiques ont été formulées : lenteur, manque d'ergonomie et de transparence, caractère anxiogène… L'exemple le plus récent : à cause d'une erreur de procédure, des milliers de candidats ont été acceptés dans une formation pour ensuite être rétrogradés sur liste d'attente ; d'ailleurs, peu d'éléments nous renseignent sur leur inscription définitive ou leur abandon. Nous proposons donc d'abonder l'action 1 du programme 150 à hauteur de 500 000 euros en autorisations d'engagement et crédits de paiement.
Afin que nos amendements soit recevables, nous proposons une compensation par la baisse d'autres crédits.