Madame Rabault, je partage une fois encore l'avis du rapporteur spécial : ce sera un sujet majeur de la loi de programmation.
J'ajouterai que plus de 75 % des projets financés par l'ANR relèvent de la recherche fondamentale, c'est-à-dire qu'ils consistent en travaux, expérimentaux ou théoriques, entrepris en vue d'acquérir de nouvelles connaissances, sans qu'aucune application, aucune utilisation pratique ne soit prévue. Il ne faut donc pas confondre les appels à projets compétitifs lancés par l'ANR avec le fait que l'on dicte la recherche fondamentale dans notre pays. Effectivement, nous n'en sommes pas encore à 25 % ou 30 % de taux de succès, mais là résidera l'ambition de la loi de programmation.