Nous avons la fiscalité la plus avantageuse d'Europe en matière de recherche et d'innovation ; or ce crédit d'impôt est aussi celui qui suscite le plus de fraudes. Quels moyens mettez-vous en oeuvre pour le contrôler ? Des moyens dérisoires ; le néant. Voilà le monde ubuesque dans lequel nous vivons. Encore une fois, nous serions mieux inspirés de mobiliser ne serait-ce qu'un petit milliard d'euros, sur les 7 milliards du crédit d'impôt en faveur de la recherche, pour financer les doctorants – non par l'intermédiaire de l'ANR, qui est une entité un peu bizarre, mais en ouvrant des crédits aux universités, au service de la recherche publique. Cela redonnerait un peu de grandeur à ce pays.