Sauf erreur de ma part, madame la ministre, vous n'avez pas répondu à la question posée. Le Premier ministre a fixé un objectif de 500 000 étudiants étrangers. Très bien ! Mais ce n'est pas en portant les frais d'inscription à près de 3 000 euros que vous y arriverez.
Par ailleurs, la décision rendue par le Conseil constitutionnel le 11 octobre dernier s'impose à vous.
Ce que demande cet amendement, c'est qu'un rapport dresse la liste, université par université, de celles qui auraient augmenté leurs frais d'inscription et de celles qui se seraient abstenues ; l'enjeu, c'est celui de la mobilité des étudiants.
Votre réponse m'étonne beaucoup, car elle manque entièrement la question essentielle qui vous est posée, celle de l'attractivité de la France, de son savoir, de sa recherche et du devenir de tous les étudiants qui souhaitent venir étudier dans notre pays.