Le budget 2020 va nous permettre de mener à bien, avec les agriculteurs, ce qu'il est impératif de réaliser : une stratégie vraiment économique et industrielle, filière par filière, qui suppose des réorganisations et des investissements. Pour gagner cette bataille de la valeur, nous nous devons d'être clairs sur la juste rémunération.
Clairs, nous l'avons été dès le début du quinquennat. La rémunération doit être à hauteur de l'investissement, de ce qui a été fourni, et des efforts déployés. Être rémunéré au juste prix, c'est l'étape de base : ce que demande l'agriculture française, ce ne sont pas des aides systématiques, mais surtout de ne pas être le seul secteur où la vente à perte est devenue la règle.
Le budget 2020 est aussi un budget qui maintient : maintien de la compétitivité de nos filières agricoles et agroalimentaires, en conservant les avantages du dispositif travailleurs occasionnels demandeurs d'emploi, le TODE ; maintien de la dotation aux jeunes agriculteurs, en hausse de près de 14 % ; maintien, si nécessaire, des indemnités compensatoires de handicaps naturels – ICHN – dans nombre de nos territoires.
Enfin, nous pouvons objectivement reconnaître que le budget pour 2020 de la mission « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales » est un budget de soutien à nos chambres d'agriculture, puisqu'il conserve le financement qui leur était alloué.