Je connais la technique budgétaire, et ce n'est pas l'argument que j'utilise, mais diminuer les crédits du sanitaire pour les affecter aux aléas n'envoie pas une bonne image.
En revanche, madame Ménard, comme l'année dernière, aucun agriculteur ne sera laissé dans l'embarras après une crise causée par un aléa climatique. Si les 175 millions d'euros dont nous disposons pour les aléas ne suffisent pas et qu'il faut en ajouter, nous en ajouterons pour faire face aux sécheresses ou à des aléas comme celui que votre région vient de subir. La question ne se pose même pas. Au-delà des 5 millions d'euros de la ligne que vous évoquez, nous pouvons recourir à l'assurance et aux fonds de la PAC. Nous nous retrouverons tous, sur tous ces bancs, et l'État sera solidaire avec les agriculteurs qui auront subi des crises, notamment climatiques.