Tous les exemples que j'ai à l'esprit disent, au contraire, qu'il faut investir. Ainsi, dans les Ardennes, on a réussi à produire une alimentation bio à coût constant pour les parents en luttant contre le gaspillage alimentaire. Or cela demande un peu d'équipement. Lorsqu'on veut travailler ces produits pour les intégrer dans l'alimentation et diversifier les productions, il faut du matériel. L'équipement est un accélérateur de changement, pour les producteurs comme pour ceux qui font les menus.
Nous avons en outre eu la chance, grâce au programme national pour l'alimentation – PNA – , de soutenir une expérimentation menée par ATD Quart monde dans le territoire dont je suis l'élu, qui permet de trouver des solutions de cuisine et de transformation pour les publics les plus pauvres. Je crois donc, au contraire, que ces quelques millions d'euros, bien ciblés, nous permettraient de disposer d'un « living lab » d'opérations sociales et écologiques qui sont, à l'heure actuelle, très sérieuses.