Mercredi matin, la mission d'information commune sur le suivi de la stratégie du glyphosate rendra son rapport intermédiaire – les travaux s'achèveront d'ici à 2021. Sans préempter les propositions qui y figurent, il apparaît que le besoin d'accompagnement est évident.
Depuis un an, au cours de ce travail, nous nous sommes efforcés d'identifier les situations d'impasse. Nous vous avons auditionné, monsieur le ministre, ainsi que d'autres membres du Gouvernement, avec MM. les corapporteurs Jean-Baptiste Moreau et Jean-Luc Fugit.
Un fait s'impose : des acteurs de la filière se retrouveront en situation d'impasse. Ils ont besoin d'être accompagnés pour trouver des solutions alternatives à cet herbicide, mais aussi sur le plan de la mécanique, peut-être du conseil, de l'investissement. Face aux effets d'annonce, aux trajectoires définies de sortie du glyphosate, il est nécessaire de mettre des moyens sur la table.
Le plan Écophyto 2+ – dont je connais l'existence – n'est pas uniquement consacré à la sortie du glyphosate. Il est certes doté d'une enveloppe de 71 millions d'euros, mais cette somme n'est pas exclusivement consacrée à cet objectif. Parmi ses missions figure aussi l'ambition de diviser les intrants par deux d'ici à 2025.