D'autre part, je rappelle l'existence du fonds avenir bio, qui n'est plus doté de 4 mais de 8 millions d'euros. Les MAEC et les aides à la conversion, que nous avons évoquées, représentent 128 millions d'euros consacrés à des actions de soutien. En outre, il ne faut pas oublier que la France est peut-être le pays qui s'est le plus battu, à l'échelle européenne, pour l'abandon du glyphosate – il faut savoir le reconnaître. Les fonds réservés aux chambres d'agriculture, que nous avons défendus en séance, serviront aussi à promouvoir cette conversion auprès des agriculteurs.
Les moyens existent. Les agriculteurs n'ont pas besoin de fonds supplémentaires mais de la mise en place d'actions claires et précises. L'avis est donc défavorable.