Nous souhaitons augmenter le budget de l'Observatoire de la formation des prix et des marges, qui, pour accomplir sa mission, ne dispose que de trois équivalents temps plein. La loi EGALIM l'a par ailleurs montré, les observations de cet organisme ne servent pas de bases de négociation des prix, lesquels continuent d'être fixés par les filières interprofessionnelles, où subsistent des déséquilibres flagrants.
Vous pouvez donc continuer à faire de beaux discours sur la nécessité de prix rémunérateurs pour les agriculteurs, la main invisible du marché, on le voit bien, est incapable d'une telle régulation. Il faut davantage de normes ; c'est le sens de cet amendement.