Je ne cherche pas à vous taquiner, monsieur Potier. Je sais que vous êtes un grand connaisseur de l'agriculture, mais, en matière de postures, vous êtes aussi champion que d'autres ! S'il vous plaît, ne dites pas que je suis dans la posture quand vous ne le seriez pas !
Nous ne vous avons pas attendu pour organiser, tous les trimestres, les comités de suivi des filières, pour travailler sur les plans de filières ou pour constituer des AOP, comme nous l'avons encore fait la semaine dernière. Je ne dis pas que votre amendement n'est pas bon, mais que ce vecteur n'est pas suffisant pour réussir. Quand nous travaillons avec les responsables de filières, quand nous constituons des OP, des OPC – des organisations de producteurs commerciales – ou des AOP, nous essayons d'aller dans cette direction. Notre objectif est que cela fonctionne, mais, pour cela, votre amendement ne suffira pas. Aujourd'hui, nous sommes en difficulté parce que certaines filières ne vont pas assez vite. La plupart du temps, ce n'est pas la partie amont qui pose problème, mais plusieurs filières sont très longues et comportent, en leur milieu, des structures plus complexes. Je pense que nous pouvons trouver d'autres solutions pour aboutir au résultat que vous souhaitez.