Monsieur le président, mesdames et messieurs les députés, je ne crois pas à l'omnipotence du politique, mais je ne crois certainement pas non plus à son impuissance. Je vous l'ai dit au début de mon propos, et votre assemblée en est la preuve par sa composition : les bonnes politiques publiques permettent de changer la vie des Français. C'est long, c'est lent, c'est difficile mais, pour reprendre les mots de Simone Veil, j'ai confiance dans notre capacité à progresser.
Je sais ce que peut la volonté politique quand elle a le soutien de la représentation nationale et de la majorité du peuple français. J'ai cette volonté. L'ensemble de l'équipe gouvernementale la partage. Elle travaille avec une méthode, celle de l'efficacité, du dialogue et de la collégialité. Cette méthode de travail, le Gouvernement la propose aux législateurs que vous êtes, en y ajoutant le respect et l'exigence de vérité. J'ai siégé sur ces bancs, je l'ai dit, et je suis trop attaché au rôle et aux prérogatives du Parlement pour qu'il en aille autrement.