Monsieur Corbière, vous avez fait référence à des choses qui sont apparues dans des images, mais vous savez mieux que quiconque que parfois on peut déformer l'image et le sens de la réalité. Vous parliez de ces jeunes qui étaient à Evreux. J'ai passé douze jours avec eux à Evreux, du début jusqu'à la fin, et j'étais ce jour-là sur les marches avec eux. Ils ne sont pas restés des heures. On fait dire n'importe quoi à une image.
Si je dois retenir un témoignage – je l'ai avec moi et je vous le montrerai quand vous voudrez, cher collègue – c'est celui de ces jeunes qu'on a stigmatisés, et qui le lendemain, voyant tout ce qui a été dit dans la presse à leur sujet, m'ont dit : « On n'a même pas retenu qu'on a bien chanté la Marseillaise ! C'est honteux, la manière dont on a été traité.