Je reviens sur l'Institution nationale des invalides, évoquée par M. Pueyo et par M. Lachaud, car vous avez pu être induits en erreur par le retard dans les travaux. Il n'est pas dû à un manque de financements : la secrétaire d'État vient de vous rappeler le montant de notre contribution au projet de centre de suivi post-traumatique de l'INI.
En revanche, les retards à l'allumage que nous connaissons dans les travaux peuvent vous avoir induit en erreur, et expliquer votre demande de crédits supplémentaires. Ils sont dus à des problèmes administratifs : l'architecte des Bâtiments de France qui avait élaboré le dossier avait prévu que 8 à 10 % du projet tomberait dans le domaine des Bâtiments de France, et avait déterminé les allotissements en fonction. Mais son successeur a refusé le dossier en l'état, et l'a renvoyé à sa gestation. D'où des retards qui ne sont absolument pas dus à un manque de crédits, puisque, comme l'a dit la secrétaire d'État, nous recevrons bien ceux qui étaient prévus.