Telle est aussi la question qui, en ce moment, anime aussi bien les économistes que nos concitoyens dans leurs choix du quotidien, comme l'achat d'un logement ou la constitution d'un produit d'épargne.
Le contexte de taux d'intérêt bas, voire négatifs, que connaissent de nombreux pays, et la France en particulier, nous interroge sur la normalité de cette situation et sur les choix économiques et budgétaires qu'elle devrait nous inspirer. Si la question d'un endettement public utile a animé notre commission, nous avons bien vu qu'elle ne pouvait être décorrélée de la situation économique et budgétaire de notre pays.
La présente mission, composée à 99 % de la charge de la dette de l'État, a cette spécificité d'être une mesure du pouls de nos finances publiques chaque année ; en somme, d'être le reflet du poids du passé et des conditions macroéconomiques et budgétaires du présent. Alors, qu'en est-il ?
Pour 2020, l'analyse des crédits fait surtout ressortir les conditions de taux favorables du présent. Les crédits s'élèveraient au total à 38,5 milliards d'euros, en diminution de 3,9 milliards par rapport aux prévisions initiales de 2019.