Je veux à mon tour m'exprimer sur les crédits alloués au commerce extérieur pour me féliciter, comme mon collègue Nicolas Forissier, des résultats positifs dans ce domaine, marqués par le redressement de notre balance commerciale. Cependant je m'interroge sur la façon d'interpréter les chiffres. En effet, les statistiques n'englobent pas les nouvelles formes de commerce telles que l'e-commerce, appelé à se développer fortement, ou le commerce interentreprises. Or les entreprises françaises produisent plus chez leurs clients que ne le font leurs homologues allemandes, ce qui explique en partie le différentiel de la balance commerciale. Cela explique aussi que les dividendes des filiales françaises reversées aux maisons mères compensent en partie le déficit du commerce extérieur. Pour avoir une vision plus juste, nous aurions besoin de remettre les choses en perspective.
Comme l'a souligné le rapporteur de la commission saisie au fond, Nicolas Forissier, les crédits sont en baisse. C'est notamment le cas de la dotation budgétaire de Business France, même si j'ai, pour ma part, une lecture plus positive de la situation après un échange avec les représentants de cette structure qui expliquent que facturer leur service davantage permet aux bénéficiaires d'avoir une exigence de résultat par rapport à leur prestation.