Enfin, troisième piste, il faut prévoir des fonds, spécialisés par filière, destinés à aider les entreprises fragilisées. L'idée serait de s'inspirer du fonds de modernisation des équipementiers automobiles créé en 2009 et qui a montré toute son utilité pendant la crise.
Vous allez me répondre que l'État ne peut pas investir partout, tout le temps. Le rapport insiste sur la nécessité d'élaborer une stratégie industrielle offensive permettant l'identification de filières structurantes pour l'avenir de l'industrie française. La décision de sauver ou non certaines entreprises est politique. Nous espérons que les propositions du rapport permettront d'ouvrir une réflexion sur la manière d'améliorer l'efficacité des moyens à la disposition de l'État pour venir en aide aux entreprises en difficulté. En l'absence du ministre de l'économie et des finances, madame la secrétaire d'État, je souhaite savoir ce que vous pensez des propositions du rapport, en particulier celle visant à créer un fonds public-privé de retournement pour les entreprises en difficulté.