Je tiens également à souligner l'efficacité du dispositif national instauré entre les CCI et Business France pour accompagner les entreprises souhaitant exporter : le résultat des premières coopérations à l'international est perceptible. Je songe notamment au Japon, où la chambre de commerce franco-japonaise a pris en main, avec succès, le déploiement des entreprises françaises.
Vous avez raison de souligner la spécificité de la filière agroalimentaire. Je suis moi aussi préoccupée par cette question, qui ne concerne pas uniquement les agriculteurs, mais également les industriels. Pour cette raison, nous en avons fait une priorité dans le cadre du conseil national de l'industrie international.
Nous accorderons une importance particulière aux entreprises en difficulté. Je me félicite tout d'abord du dispositif « signaux faibles », que nous venons de créer pour détecter les premières difficultés des entreprises. Nous l'avons évoqué hier en groupe de travail : il s'agit d'un projet fédérateur, développé sous la forme d'une start-up d'État.
Monsieur Jumel, vous vous inquiétez de certains dispositifs d'intervention en faveur des entreprises en difficulté. S'agissant d'abord des taux d'intérêt appliqués dans le cadre du FDES, je précise que les intérêts sont capitalisés, ce qui signifie qu'ils ne seront pas payés si une entreprise est en difficulté et ne parvient pas à respecter sa trajectoire, mais qu'ils peuvent l'être si une société se redresse, comme ce fut le cas d'Arc International. C'est le coût du risque.