Personne n'a peur de Roland Lescure, monsieur Jumel, bien au contraire.
Cet amendement, que j'ai déjà défendu brièvement, vise à rétablir la ligne budgétaire pour un montant de 10 000 euros – montant que vous jugez dérisoire, ce qui n'est pas mon cas : j'ai déposé l'amendement, et je l'assume.
Monsieur Jumel, vous le savez mieux que moi, vous qui avez de l'expérience, si un retournement de conjoncture devait survenir – M. Di Filippo nous demande, à Mme la secrétaire d'État et à moi-même, de garantir que cela ne surviendra pas, mais, je suis désolée, nous ne sommes pas Mme Irma – , j'ai cru comprendre, depuis deux ans et demi que je siège à la commission des finances, qu'il existait un projet de loi de finances rectificative. En cas de retournement – ce que nous envisageons, car nous sommes des gens lucides – , ce qui compte, c'est de disposer de la ligne budgétaire qui pourra être abondée pour y faire face.
L'amendement vise donc à rétablir la ligne budgétaire pour un montant de 10 000 euros. Je ne reprends pas les arguments de Mme la secrétaire d'État, auxquels je souscris totalement.