Ce sous-amendement tend à ajouter au champ du rapport une analyse de la contribution des garanties publiques à la promotion du rôle international de l'euro. En effet, environ 50 % de nos importations et 40 % de nos exportations sont facturées en euros. Ces taux stagnent depuis dix ans. Pire : si l'on exclut le secteur de l'énergie et que l'on se cantonne aux échanges extra-européens, la part de l'euro devient marginale.
Cette grande faiblesse face au dollar permet aux États-Unis de soumettre à leur loi nationale toutes les transactions réalisées en dollars. Faire de l'euro une monnaie à même de rivaliser avec le dollar présenterait de nombreux avantages. Nous souhaitons que l'on étudie par quels moyens des garanties publiques à l'export pourraient nous permettre d'atteindre cet objectif.