Les rapports sont généralement velléitaires et souvent inutiles. Toutefois, une étude sur le sujet pourrait nous amener à nous interroger sur la multiplication des organismes relatifs au commerce international, qui se marchent sur les pieds.
Je me souviens que quand je donnais des cours sur le commerce international, il fallait un temps infini pour présenter ces organismes ; les étudiants étaient stupéfaits par leur nombre.
Surtout, un tel rapport obligerait à s'interroger sur la structure du commerce extérieur. Il permettrait de réfléchir à des stratégies non seulement pour les points forts – le luxe, l'aéronautique, l'automobile, voire l'armement, qui est certes un domaine particulier – , mais aussi et surtout pour les secteurs où les voyants sont au rouge : l'énergie, les machines-outils, le textile, le cuir.
Il serait impossible de rédiger un tel rapport sans s'interroger sur la nécessité de politiques en amont.