Madame la secrétaire d'État, ma question ne portait pas sur ces chiffres. Je vous demandais pourquoi les implantations sont maintenues dans tel pays et pas tel autre, et quel est le coût du dispositif pour chaque pays. Il y a un éléphant dans la pièce ! Des équipes sont actuellement rapatriées. Pourquoi choisir de déléguer dans tel pays, de lancer un appel d'offres dans tel autre et de laisser les équipes en place dans un troisième ?
Il n'est pas exact de dire que nous allons vers un opérateur unique. Le travail d'accompagnement des entreprises est mené, bien au-delà de Business France, sur le terrain, sous les radars, non seulement par les chambres de commerce et d'industrie et par les conseillers du commerce extérieur, mais aussi par une foule de gens – ce fut mon cas pendant deux ans – , qui font ce travail pour dix fois moins cher que Business France, qui est pourtant subventionné.
Je le dis souvent : Business France est très efficace quand il s'agit de mettre un coup de pied aux fesses des entreprises en France ; en revanche, quand il s'agit d'accompagner les entreprises françaises à l'international, ce n'est sans doute pas la solution la plus économique.
Enfin, concernant le benchmarking, je signale que le CNCCEF a rédigé un excellent rapport mondial sur la Chine hors les murs en 2014. Je vous le recommande, madame la secrétaire d'État.
Je retire mon amendement.