Mon général, vous avez longuement évoqué l'immobilier. Dans ma circonscription, un dossier a mis seize ans pour sortir de l'ornière. S'agissant des opérateurs, avec, d'un côté, la direction générale des finances publiques (DDFIP) et, de l'autre, CDC Habitat, on peut s'interroger sur la fluidité dans nos instances.
Vous avez évoqué la nécessité d'évoluer. La gendarmerie le fait en son sein et vis-à-vis de l'extérieur en allant au contact et en se rendant visible du public. À ce titre, je tiens à saluer l'implantation, le mois dernier, dans la principale zone commerciale de mon département de Haute-Saône, d'un point de contact, et non d'une brigade, de la gendarmerie. Elle a ainsi ouvert une phase de recrutement et le retour est très efficient.
Avec mon collègue Jean-Jacques Ferrara, nous avons fait un rapport d'information sur l'aérospatiale et « l'action de l'État en l'air », pointant notamment l'augmentation du trafic aérien. Dans ce contexte, les effectifs de la gendarmerie de l'air sont-ils suffisants ? Vont-ils être réorganisés ?
J'en viens à mon quatrième point, à mes yeux, beaucoup plus gênant. Depuis un peu plus d'un an, le GIGN ne peut plus s'entraîner avec le groupement interarmées d'hélicoptères (GIH) pour des raisons financières et historiques. Quand la gendarmerie était au ministère de la Défense, cela se passait très bien, mais son regroupement auprès du ministère de l'Intérieur, il y a dix ans, s'est opéré de telle manière que depuis un an, le GIGN n'est plus en capacité de s'entraîner. Je n'ose pas imaginer que demain une opération de grande ampleur ne puisse pas être réalisée pour une simple raison d'organisation financière.