Monsieur Roussel a raison : si, demain, la garantie publique ne dépend plus que de la profitabilité de Bpifrance, la situation deviendrait dangereuse. Encore une fois, cette garantie est utilisée de deux manières : pour ses propres prêts sans garantie, au sens où les entreprises n'ont pas besoin d'en déposer – les taux d'intérêts étant bas et les banques commerciales étant enclines à prêter, cela pourrait à la rigueur se discuter ; en cas de retournement conjoncturel, en revanche, la ligne doit être absolument conservée. Si, demain, il faut que l'argent public garantisse massivement des crédits bancaires, ce sera vital car les PME et les TPE ne peuvent pas attendre six mois.