Si on raisonne stricto sensu sur le plan budgétaire, on constate que douze programmes concernent le commerce extérieur. À cela s'ajoute un document transversal qui arrive juste avant Noël ou en tout début d'année, c'est-à-dire beaucoup trop tard. Il serait utile de disposer d'un document beaucoup plus cohérent au moment de la discussion budgétaire.
Sur le fond, un effort important est actuellement réalisé en matière d'accompagnement à l'internationalisation des entreprises. En 1996, alors jeune député, j'avais rédigé un rapport dans lequel je demandais, comme tous ceux qui connaissaient le secteur, que l'on mette tout le monde autour de la table, que l'on regroupe les efforts et que l'on en finisse avec les villages gaulois. Il a fallu attendre vingt-cinq ans avant qu'Ubifrance, devenue aujourd'hui Business France, voie le jour.
Le Gouvernement est enfin en train de rationaliser les efforts, tant au niveau des régions que sur les marchés extérieurs, avec un pivot qui est Business France. Monsieur Labaronne, les actions entreprises vont dans le bon sens, sous réserve bien sûr que l'on ne continue pas à donner des coups de rabot budgétaires qui rendraient totalement inopérante cette réforme par ailleurs utile pour les entreprises. Pour mémoire, la subvention publique à Business France, qui est trois fois moins élevée que son équivalent en Angleterre et en Allemagne, et deux fois moins élevée que son équivalent en Italie, ne couvre même pas sa masse salariale !