Madame la rapporteure spéciale, vous avez parlé de 239 milliards d'euros à refinancer sur les marchés financiers. Je pense que c'est le montant le plus élevé de ces trente dernières années. Certes, la France bénéficie de taux d'intérêt très bas, ce qui fait diminuer la charge de la dette, mais lever 239 milliards d'euros c'est énorme. Quelle est votre analyse ? Annule-t-on la dette existante pour la refinancer ?
Comme le Gouvernement n'a jamais dû autant emprunter, il est satisfait que les taux d'intérêt soient négatifs. Mais je maintiens que cette situation va déboucher sur une perspective économique nulle à moyen terme. Une réflexion est-elle engagée sur ce point ?
Quel levier, quelle incitation l'État a-t-il envisagé s'agissant de l'OAT verte ? Il ne suffit pas de dire qu'elle est « verte » pour que ce qu'elle contient le soit.