Ce débat suscitait peu d'intérêt il y a quelques années, beaucoup plus aujourd'hui. Il soulève en effet des questions presque existentielles sur la capacité de notre pays à maîtriser son budget et à faire bon usage d'une période hors norme de taux négatifs ou nuls, dont la signification interroge. Tout est question de choix politiques : ce sera la meilleure des choses si nous savons prendre les bonnes décisions, la pire dans le cas contraire, car nous céderions alors à « l'effet morphine » de la dette.
Quant aux OAT vertes, il faut en émettre pour financer les dépenses liées à la transition énergétique, mais ces dernières n'en sont pas moins des dépenses. C'est une manière intelligente de financer des dépenses sérieuses de transition énergétique, qui répond à une demande du marché.