Monsieur Pupponi, ce n'est pas la première fois qu'on va chercher de l'argent chez Action logement – vous êtes bien placé pour le savoir, puisque vous avez été président de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU).
Comme l'a dit le rapporteur spécial, un équilibre a été trouvé entre les bailleurs sociaux et le Gouvernement ; cela a débouché sur le pacte qui a été signé au mois d'avril. Remettre en question une ligne budgétaire, c'est remettre en question ce pacte. Je suis d'avis qu'il ne faut pas le faire.
Enfin, sur la forme, et même si je connais les contraintes de l'article 40 de la Constitution, adopter cet amendement, c'est prélever 1,3 milliard sur le programme Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables, car nous n'avons pas les moyens de lever le gage. Quand on connaît les besoins en la matière, ce serait parfaitement irresponsable. Pour toutes ces raisons, je voterai contre cet amendement et j'appelle mes collègues à faire de même.